Shin Syrah Âge : 21 ans. Date de naissance : 31 octobre 1990. Lieu de Naissance : Dans un petit village idyllique du Japon. Sexe : Masculin Race : Istari Orientation sexuelle : Hétérosexuelle Profession : Concierge du Pensionnat.

Physique

Shin néglige totalement son physique, c'est bien la dernière chose qu'il irait soigner volontairement. Vêtu d'une simple tunique blanche de coton par dessus laquelle il revêt une chemise à manches courtes, d'un rouge aussi basique que coloré; son short ample, quant à lui, lui permet l'exécution de mouvements totalement libres, très souple, cet appareil lui convient donc parfaitement et il s'en satisfait pleinement. Ses pas sont accompagnés d'un "cliquetis" de bois, venant de sa paire de Getas traditionnelle, pouvant très vite agacer. On peut lire sur son visage, son manque d'hygiène de vie: Cheveux gras en bataille, barbe non soignée de quelques jours, cernes marquées, omniprésentes , entourant ses yeux fermés par la fatigue. Shin arbore le plus souvent, si ce n'est tout le temps, un tabac roulé aux senteurs fruitées et particulièrement douces à la contenance mystérieuse. D'une démarche lente et saccadée, il évolue et avance souvent dans des gestes plus flegmatiques les uns que les autres. C'est bien ce manque total de charisme, qui fait de lui une personne charismatique.

Psychologique

Shin est totalement im-pré-vi-sible. Il peut être calme, posé, réfléchi et savoir garder son sang-froid dans les situations les plus tendues. Mais il peut s'avérer être rude, égocentrique, et a très sale caractère. Il ne suit aucune éthique, si ce n'est celle que son estomac lui dicte. Avec lui, la vie d'une jeune demoiselle en danger où l'exécution d'un service quelconque se négocie avec un nombre déterminé de Nouilles. Vulgaire, et rustre, il ne mâche pas ses mots et dit ce qu'il pense, sans pour autant que ce soit de la méchanceté gratuite. Il n'est pas ce qu'on pourrait appeler un loup solitaire, mais a besoin de ses moments d'isolations, et dans ces moments là, vaut mieux pas le chercher..

Tics & Manies

Shin a cette fâcheuse manie de fumer, constamment. Le nuage de fumée le suivant alors sans cesse peut en déranger plus d'un. Il possède également une armée de rictus, qu'ils soient volontaires ou non. Lorsqu'il parle, il emploie la plupart du temps des mots de sa langue natale, surtout lorsqu'il est vulgaire dans ses propos, sans forcément s'en rendre compte, machinalement.

Relations

Le vagabond a rompu tous les liens familiaux qui l'attachait à sa famille.

Pouvoir et Dons

- Pouvoir : Il parle une langue oubliée, venant de ses ancêtres épéistes. Ces multitudes de formules et d'incantations lui permettent d'invoquer une ribambelle d'armes blanches dont il a une maîtrise totale. Shin est un excellent combattant au corps à corps et ne possède aucuns pouvoirs élémentaires ou particuliers. - Dons : - Mémorisation - Téléportation. - Armes : Sa principale arme est sa lame principale qu'il porte constamment. Cette dernière est un sabre simple, orné d'un talisman , source de ses pouvoirs. La principale particularité de cette arme est que sa garde est fourchue, rappelant la garde de Saïs. - Compagnon : ( Hrp: Aucune idée fixe pour l'instant, je l'instaurerai sûrement, chronologiquement, dans mon Rp. )

Ambitions & Rêves

Ancien perturbateur, il aimait se mesurer à tout ce qui bouge tant qu'il pouvait se battre et cela juste pour le plaisir, jusqu'à ne jamais se souvenir des personnes à qui il a cassé la figure ni pourquoi il leur a cassé la figure ce qui occasionnait pas mal d'embrouilles. Désormais assagi, il souhaite vivre sa vie comme il l'entend, exemptée de toutes prises de tête.

Histoire

Situons nous d'abord dans l'espace pour comprendre les antécédents du jeune vagabond. Le village de Chikara, dans les campagnes reculées du Japon. Bien que la paix régnait au sein même du village, ses dirigeants étaient corrompus, de vrais pourceaux animés par l'argent et toute formes de vice. Si la paix était omniprésente dans cette bourgade, ce n'était que parce que le village était sous la protection de plusieurs triades. Certains disaient même que certains hommes du cercles administratif de Chikara n'étaient autre que les chef de ces mêmes triades. Mais, nous nous égarons. Concentrons nous sur Kenji, le forgeron du village. C'étais le genre d'homme qui inspirait la confiance; souriant, fiable, et plutôt charmant pourrait-on même ajouter. Il venait de la famille Syrah, une longue lignée de guerriers de père en fils, de très grands épéistes aux aptitudes innées, quasi-inégalables. Mais, contre toutes attentes, depuis sa tendre enfance, Kenji refusait d'utiliser ces aptitudes à détruire des vies mais plutôt à créer des lames d'une finesse incroyable, d'une beauté incommensurable, qui lui valut une grande notoriété à travers tout le Japon. Mais un jour, un élément vint briser ce calme et cette routine dont les villageois étaient habitués, Kagero. Cette jeune femme apparut au village du jour au lendemain, silencieuse et discrète, elle ne passa pas inaperçue dans Chikara, qui n'était pas habituée aux étrangers. Tous les citoyens la dévisageaient et ne cherchaient même pas à connaître la raison de sa venue, préférant de loin, la mépriser. Seul notre ami le forgeron vint à sa rencontre, il ira même jusqu'à l'héberger pour la nuit. Cette nuit fut particulièrement douce, autant pour le bel artisan que pour la jeune étrangère. Ils échangèrent de longues conversations, jusqu'à ce qu'elle ne révèle sa véritable identité. Elle disait venir d'autres terres, appelées Shandora. Elle se disait être une élémentaliste, maîtrisant l'ombre. Kenji buvait chacune de ses paroles et se foutait bien de ses origines, il était totalement sous le charme. Ils finirent la nuit ensemble, s'unissant corps et âmes. Les jours qui suivirent étaient particulièrement agréables pour les 'tourtereaux', vivant au jour le jour. Mais les dirigeants du village ne l'entendaient pas de cette oreille, refusant totalement le fait qu'un habitant du village fricote avec une étrangère. Des mois et des mois passèrent, Kagero n'osait même plus sortir à cause des dires des villageois, " comment une étrangère pouvait porter l'enfant d'un habitant de Chikara ? ". Oh. Autant pour moi. Oui, vous l'avez compris, Kagero porte le fruit de l'amour pur et dur de leur couple. Il s'appellera Shin. Murmurait-elle sans cesse chaudement aux oreilles de son compagnon. Pendant ces 9 mois fatidiques, Kenji travailla une lame unique, sa pièce maîtresse, qu'il laisserait à la chair de sa chair, lorsqu'elle sera en âge de pratiquer l'art des Syrah. Vint le jour de la naissance, qui se fit dans l'étable même du forgeron, et comme le voulait Kagero, naquit le petit Shin Tao. Mais très vite, les problèmes arrivèrent en masse pour la petite famille paisible. Les dirigeants envoyèrent d'abord des lettres de menace, concernant l'enfant. N'ayant aucune réponse en retour, ils firent alors une visite de courtoisie au forgeron, en lui affirmant que l'enfant devait mourir. Vous l'avez sûrement deviné, bien qu'il soit docile et serviable, Kenji n'en reste pas moins un guerrier, avec un honneur et une éthique de samouraï, chose qu'ils avaient vraisemblablement oublié. N'écoutant que son courage, lorsqu'un des chefs voulut poser la main sur son fils, il se saisit d'une vulgaire lame traînant à ses pieds avant de trancher son bras net, les regardant avec défi, criant fièrement que le premier qui oserait toucher un cheveux de sa femme ou de son enfant, perdra la vie. Pris de panique, les dirigeants se retirèrent, dans les hurlement de douleurs d'un des leurs. Sachant que les triades allaient venir les chercher, il donna la lame qu'il avait confectionné pendant tant de mois, à sa femme, en lui priant de quitter le village. Après de longs adieux douloureux et un dernier union de leur corps, Kagero disparut de Chikara telle une ombre, livrant son amant à une mort digne des plus grands combattants. Shin avait déjà 14 ans maintenant, et vivait aux côtés de sa mère, mourante. Il a grandi avec les récits de sa mère, concernant Kenji, son père. Il lui en voulait énormément d'être mort en vain, pour son soit-disant "honneur", il se jura depuis son plus jeune âge de ne suivre aucune éthique, quelle qu'elle soit. C'était un enfant simple, avec un sale caractère, près à se battre contre plus grand et plus gros que lui s'il le fallait. A vrai dire, il adorait se battre. N'ayant subit aucun entraînement, ses techniques de combat résidaient dans le fait qu'il n'en avait aucune, il était très souple et utilisait souvent ses pieds lorsqu'il se battait. Un soir, lorsqu'il rentra dans sa petite maison, où il vivait avec Kagero, cette dernière lui tint un talisman, lui affirmant que celui ci possédait de grands pouvoirs une fois qu'il pourrait les contrôler, tout en lui léguant son dû, la fabuleuse épée que Kenji a forgé pour lui. Elle le savait très bien, ces mots furent son dernier souffle, et la vie quitta lentement son corps, là, dans les bras de son enfant qui devint alors très vite orphelin. Privé de tous repères, Shin partit à la conquête du monde, munit de sa lame et d'un maigre baluchon, il se mit à voyager de villes en villes, en y mettant, entre nous, le bordel complet. Pendant l'un de ses multiples voyages, il se souvint de ce pensionnat dont lui avait parlé sa mère où elle put apprendre à contrôler sa magie élémentaire. L'orphelin, désormais devenut un jeune adulte, prit alors la route de ce manoir, sans vraiment savoir ce qu'il allait y faire et pourquoi il prenait cette direction, mais il sentait qu'il devait y aller. Une fois arrivé à Shandora, terre complètement différente de son pays natal, il cherchait sans relâche ce fameux pensionnat, dont il ne connaissait même pas le nom. Un vieillard sénile put lui donner la direction de l'édifice, après des heures et des heures à déblatérer sur " comment et pourquoi sa femme l'avait quitté ", un réel supplice. Il était donc enfin arrivé au pensionnant " Amagi " lisait-il difficilement en plissant les yeux. Un homme lui apparut alors, lui demandant ce qu'il voulait; rustre au possible, Shin l'envoya balader, affirmant qu'il ne parle pas aux commis. Mais il comprit quelques minutes plus tard, qu'il avait à faire au directeur et se tût momentanément. Ne passant pas par quatre chemins, le directeur des lieux, qui savait qu'il était le fils de la très douée Kagero, lui proposa une place d'étudiant à l'académie. Offre qu'il déclina, l'éducation ce n'était pas pour lui, il préférait de loin sa vie de dépravé non-instruit. Le directeur sourit doucement, sachant que le jeune tenait particulièrement à rester dans les lieux à la recherche de sa propre identité, il lui proposa finalement un poste de concierge, en échange de quelques tâches au sein du pensionnat, il pourra donc y être logé et y avoir accès. Cela allait parfaitement au jeune Syrah, qui accepta ce rôle, avant de prendre congé. Une nouvelle vie pour le vagabond débute.