Alors qu'une guerre aux origines ancêstrales éclate, quel chemin prendrez vous dans cette ville pleine de mystères ? |
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| Journal d'Alayna M. Adams | |
| Auteur | Message |
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Alayna M. Adams
Date de naissance : 02/05/1991
Age : 33
Zodiaque :
| Sujet: Journal d'Alayna M. Adams Mar 25 Oct 2011 - 20:19 | |
| Confessions
| Le commencement, En cette fraîche nuit, j'ai décidé d'écrire sur tes blanches pages. Pourquoi donc? En ai-je vraiment besoin? Depuis quelques temps, je ressens le besoin d'exprimer ce que je ressens, de raconter mes souvenirs et mes expériences à quelqu'un... Vois-tu journal, la solitude me pèse depuis mon arrivée dans ces contrées. Je ne l'avouerais à personne, sauf à toi. Tu seras mon confident pendant que je rédigerai ces lignes qui, peut-être, seront lues par quelqu'un d'autre que moi... Je devrais peut-être commencer par mon arrivée à Shandora. La période avant est une toute autre histoire que je ne te conterai pas... Je foulais pour la première fois de mes pas la terre de Shandora il y a environ trois ans. Je ne connaissais pas la communauté du monde magique, ni les personnes y habitant. Tout était nouveau pour moi. Et pourtant, ce n'était pas la première fois que j'y étais... En effet, peu après avoir fait le tour du centre ville, je tomba sur les quartiers résidentiels. Je me baladais lentement, réfléchissant astucieusement à l'endroit où je pourrais trouver de la nourriture -car être magique signifiait qu'ils étaient maintenant capables de se défendre face à mes crocs- quand un vieux manoir attira mon attention. Il me semblait si familier... Je fouillais dans mon cerveau pour essayer de retrouver des bribes de souvenirs, mais le mal de tête qui me déchirait à cet instant là m'en empêcha. C'était comme si quelque chose, ou quelqu'un, avait bloqué ma mémoire. Désireuse d'en savoir plus, je m'approchais des hautes grilles en fer qui entouraient le large terrain du manoir. Ses murs et la végétation ambiante témoignaient du vécu de cette habitation. Malgré tout, on pouvait dire qu'il était encore un tant soi peu soigné. Sur le pilier droit de la grille, il y avait un écriteau en argent recouvert d'une fine couche de poussière. Je m'en approchais et put y lire dessus "Adams". Je m'interrogeais. C'était le même nom que le mien, mais était-ce réellement là que, autrefois, j'habitais? De par la fenêtre, je vis une silhouette me jeter un coup d'œil. Je préféra partir. L'habitant de ce manoir ne semblait pas vouloir être dérangé ; je l'avais senti, son aura n'avait rien d'accueillant ; je n'avais rien à faire là. Après cela, ma vie n'eut rien d'intéressant pendant un moment, alors permets-moi de sauter quelques passages. Je vais néanmoins te faire un bref récapitulatif de ce qu'était ma vie les mois suivants mon arrivée. Je résidais dans un hôtel, n'ayant pas d'autre endroit où aller. J'avais un peu réduit ma consommation de sang, puisque je pouvais difficilement le conserver en ce lieu. Ce n'était pas vraiment dur, c'était juste... comme un régime. Bref. Je trouvais difficilement de l'argent en faisant quelques petits jobs par ci, par là. Ce que je gagnais était dépensé en partie dans la facture de ma chambre d'hôtel. Le soir, je trainais dans les bars les plus malfamés de la ville. Au début ce n'était que pour la tranquillité et la nourriture, car ce n'était pas rare qu'un malfrat ne donne plus de nouvelles... mais c'était vite devenu une habitude. Je dépensais donc le restant de mon salaire dans la boisson qui d'ailleurs ne me faisait aucun effet, et parfois pour m'acheter des habits et autres choses utiles. J'avais néanmoins pris l'initiative de m'inscrire à l'école magique de Shandora, histoire d'occuper mes journées. Un soir, alors que je me promenais, l'idée d'aller au restaurant en tête ; hé oui, même si la nourriture humaine ne nous nourrit pas, elle reste quand même délicieuse! ; j'avais fait une rencontre pour le moins surprenante qui chamboula quelque peu mes habitudes. Pages 1 à 5
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| | | Alayna M. Adams
Date de naissance : 02/05/1991
Age : 33
Zodiaque :
| Sujet: Re: Journal d'Alayna M. Adams Mar 8 Nov 2011 - 16:14 | |
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| Changements Aujourd'hui est un autre jour. Mais c'est aussi le jour où j'écris la suite de mon histoire personnelle. Quelques jours se sont passés entre mes premiers mots et ceux-ci mais ce n'est qu'un détail. Cette rencontre est gravée dans ma mémoire. Peu importe le temps, je ne pense pas l'oublier. Ceci est la première pièce du puzzle que constituent mes souvenirs... Reprenons là où je m'étais arrêtée l'autre fois. Je me promenais donc dans les rues de Shandora, à la recherche d'un petit restaurant sympa. Alors que je passais devant un restaurant chic dont j'ai oublié le nom (ce n'est pas important), une limousine blanche s'arrêta et un grand homme blond avec une formidable aura en sortit. Dès que je l'avais vu, j'étais sûre qu'il allait se passer quelque chose. J'avais le pressentiment que nous étions liés. J'avais donc décidé d'aller dîner dans ce restaurant, espérant qu'il n'était pas au dessus de mes moyens puisque je n'avais pas beaucoup d'argent à l'époque. Je l'observais attentivement. Malgré notre différent niveau de vie qui sautait aux yeux, nous avions le même physique et la même aura puant l'arrogance. Pendant que la serveuse me ramenait le milkshake que j'avais commandé, je sentais le lourd regard de l'étrange homme blond. Rapidement, il s'approcha de moi et s'assit à ma table. Ça m'intriguait encore plus, puisqu'il semblait me connaître. Mais ma surprise fut encore plus grande quand il m'adressa la parole. "Bonsoir Maria" avait-il dit. Un tas de question s'immisçait dans ma tête. Comment me connaissait-il? Comment savait-il mon deuxième prénom alors que je ne l'avais jamais dit à personne? Pourquoi était-il aussi... pareil que moi? Immédiatement, je lui demandais qui il était. J'avais besoin de savoir. Il me répondit par une histoire de deux assiettes, qu'il m'attendait pour manger... Je ne comprenais pas. Quelle relation entretenais-je avec lui? Il ne s'arrêta pas et continua son discours. "Vincent Adams". Mon étonnement fut à son paroxysme à ce moment là. Trop d'informations. En l'espace de quelques minutes, j'avais appris que j'avais un frère et que nous étions les derniers de notre famille. J'essayais de retrouver des souvenirs de lui, mais rien ne me venait... J'étais si proche de mon passé, mais ce mur qui bloquait ma mémoire m'empêchait de le toucher ne serait-ce que du bout des doigts. N'importe qui retrouvant sa famille aurait été content, mais pas moi. J'étais prise d'une violente colère. Il n'était qu'un inconnu à mes yeux, rien d'autre. Et puis, après tout ce temps, il n'avait même pas réussi à me retrouver alors que ça faisait un bout de temps que j'étais à Shandora! Il essaya de me calmer en me disant qu'il m'avait rudement cherché, mais je n'étais pas naïve, je refusais d'y croire. Il me proposa de venir avec lui. Si j'avais su à l'époque, j'aurais peut-être dit oui... Mais sa façon de parler de mes vêtements qu'il qualifiait de "guenille" m'en empêcha. Il m'énervait affreusement donc je lui dis sèchement non. Sur cette déception, il partit, me laissant une petite carte avec son adresse. "Manoir Adams". C'est ainsi que je me rappela du manoir que j'avais vu. Ainsi donc, c'était sans doute sa maison. J'étais entêtée et n'avais aucune envie d'y aller. Les semaines passèrent sans que je me décidais à le rejoindre. Un jour, alors que je m'ennuyais, je pris enfin la résolution d'aller faire un tour au manoir. J'arrivais pour la deuxième fois devant les grilles en fer de cette somptueuse demeure. Quelque chose avait changé depuis la dernière fois. La végétation était devenue folle, le manoir semblait totalement froid. Le portail n'était même pas fermé. Je poussai doucement le portail et entra dans le terrain, marchant vers la grande porte. D'une main hésitante, je l'ouvris. C'était sombre et vide. Je remarquai immédiatement le seul meuble résidant dans la pièce : une grande commode. Sur celle-ci reposait un bout de papier. Je savais que c'était Vincent qui l'avait écris, c'était évident. Ma main s'en saisit et je le lis. "Je savais que tu reviendrais. Malheureusement, comme tu peux le constater, je suis parti. Où? Je n'en sais rien. Mais je sais que nous nous reverrons, après tout, nous sommes liés. Ne m'en veux pas, je n'avais pas le choix. Tout ce qui est ici t'appartiens à présent. J'ai également laissé une clé qui te mènera au coffre de la famille. Dedans, il y a assez d'argent pour mener une vie de folie pendant plusieurs siècles. Sers-t-en je t'en prie. Ton frère, Vincent Adams" Encore une fois, il m'avait abandonné. Ma raison me disait de ne pas lui en vouloir, qu'il avait une bonne raison, mais je ne pouvais me résigner à croire ça. Je pris néanmoins la décision d'établir mes quartiers ici, de vivre dans cette maison qui m'appartient, espérant y retrouver des morceaux de mon passé dans ces murs remplis de souvenirs dont j'ignorais tout. Pages 6 à 12
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| | | Alayna M. Adams
Date de naissance : 02/05/1991
Age : 33
Zodiaque :
| Sujet: Re: Journal d'Alayna M. Adams Mer 28 Déc 2011 - 16:22 | |
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| Intrusion Continuons cher journal. Je vais maintenant parler d'une personne qui a fait partie de ma vie un instant. Il aurait pu être mon premier ami, il fut ma première déception. J'avais failli comprendre le mot amitié, et me disait qu'au final, un ami pouvait toujours être utile. Ces rencontres m'avaient à nouveau fait replonger dans ma froideur et mon asociabilité. Moi qui pour une fois allais me lier avec quelqu'un, me suis fait trahie. Ce passage de ma vie ne m'attriste pas. Il me fait honte et je sens la haine remonter quand j'y pense. Laisse moi te raconter...
Ce soir là, j'étais encore une fois dans mon cher pub Wolf, toujours aussi lugubre et puant les gens mauvais. Je sirotais tranquillement un verre quand une personne entra. Celle-ci était complètement différente de toutes les personnes présentes dans le pub. Elle semblait... innocente, et n'avait absolument rien à faire là. Je saisis le moment pour me distraire. Je finis mon verre d'une traite et m'approcha du jeune homme. J'avais décidé de me la jouer gentille fille, de le mettre en confiance pour mieux le décevoir. Il semblait être le genre de gars naïf et qui accordait sa parole à n'importe qui ayant l'air correct. Malheureusement, les apparences sont trompeuses, et il ne semblait pas connaître ce dicton. Je lui parlai en rigolant et souriant à tout va, plaisantant aisément alors que lui avait des difficultés à parler et bafouillait comme un enfant. Il dit s'appeler Terry boot. Un prénom que je n'oublierai jamais et qui me fera grincer des dents encore longtemps. Toujours dans l'optique du divertissement, je lui avais proposé indirectement du sang, qu'il refusa, un peu effrayé. Je me rappelle encore à quel point ça m'avait amusé. J'avais direct joué la carte de ma race, histoire de l'effrayer un peu. Ça n'avait pas du tout manqué. Je lui avais dit que je ne lui ferais aucun mal, bien sûr, je ne comptais pas m'y tenir. Je lui avais également expliqué en quoi concernait les pouvoirs des vampires. Je lui ai révélé appartenir à une puissante lignée de vampires, il n'en semblait que plus émerveillé. Mon petit jeu se vit interrompit par la venue d'une ancienne connaissance à moi. Azrael. Je ne raconterais pas ici en quoi consistait nos relations à l'époque, je dirais simplement que nous nous étions quittés sur une note assez chaotique. J'en avais profité pour faire une démonstration en temps réel de mes pouvoirs à Terry. Azrael en fit les frais puisqu'il n'y survit pas... Je passe rapidement ce passage puisqu'il n'est pas question d'Azrael dans ce chapitre. Terry était alors totalement en confiance. C'est à ce moment là que j'avais choisi de briser tout ce qu'il croyait. Je lui ai révélé que je n'en avais rien à foutre de lui, que je n'avais fait que cela pour m'amuser. Il n'avait pas l'air d'avoir apprécié. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il partit peu de temps après. Je lui avais dit que nos chemins se croiseraient à nouveau, et je ne m'étais pas trompée.
Notre seconde rencontre se solda par une bagarre. J'avais feinté une mort et cet imbécile en avait été attristé. Il s'en voulait de m'avoir fait du mal. Je ne sais pas pourquoi ni comment mais ce sentiment m'avait touché. J'avais eu une sorte de déclic... C'était étrange que quelqu'un puisse avoir des sentiments amicaux envers moi et ça avait changé quelque chose dans mon esprit. Je crois que c'est à ce moment là que je me suis dit qu'il n'y avait pas que des mauvais côtés à se lier avec quelqu'un. J'avais donc décidé de faire quelques efforts. Malheureusement, Terry n'avait pas très bien pris le fait que je me faisais passer pour morte. C'était une sacré déception. Enfin non, c'était une humiliation. Je l'avais ensuite retrouvé par hasard dans la forêt Nylia. Il s'était complètement laissé aller après notre deuxième rencontre. J'avais été surprise et dégoutée de voir qu'il s'en voulait tellement de m'avoir attaqué. Je trouvais ça totalement insensé. Je l'avais provoqué, attaqué et il n'avait fait que se défendre, c'était tout à fait normal. Mais à cet instant, il me fit pitié. Je me rappela le sentiment qui m'avait envahi après avoir vu à quel point le remord le creusait et décida de faire de gros efforts envers lui. Je savais que j'étais un monstre, que j'avais le cœur froid, mais ça ne m'avait jamais dérangé. Je n'avais jamais cherché à me faire accepter par qui que ce soit. Cette fois là, je le voulais... qu'il m'accepte. Je ne pouvais décrire le sentiment sans méchanceté, sans agressivité que je ressentais à son égard et je n'osais pas m'avouer que je commençais à avoir de l'affection pour cette pauvre chose sans défenses. Je mis alors cela sur le compte de la pitié. Ce fut la première trahison de sa part. Il me posa une condition. Que je ne touche plus aux vies humaines. C'était ignoble de me demander ça. Il voulait que j'aille à l'encontre de ma race, que je me refuse. Il ne pouvait m'accepter comme je l'étais. Une colère sans fin m'avait envahie. Le sentiment que je portais dans mon cœur froid quelques instants auparavant avait totalement disparu. Je me suis sentie tellement c*nn* sur le coup. Je ne pensais qu'à une chose, lui arracher la langue pour avoir dit de telles conneries. Je voulais voir son sang se répandre sur mes mains tandis que celles-ci s'enfonçaient dans sa chair et lui brisaient les membres. Mais je ne fis rien. Je pris mon mal en patience. Un dernier regard sur son visage m'apprit que ça l'avait vraiment attristé. Je m'en foutais et suis partie, sans me retourner, la rage bouillonnant dans tout mon corps.
Quatrième rencontre. C'était lui qui était venu à moi. Il se trouvait devant le portail de mon manoir quand je l'ai vu. Il semblait tellement faible et criait qu'il regrettait ce qu'il avait dit. Il n'avait même pas fini sa phrase qu'il s'écroula au sol. Je l'avais entendu tomber. Sur le coup, je n'ai pas vraiment réfléchi et suis allée à son secours. Je me répétais que j'avais bien le droit de faire quelque chose d'idiot. Après tout, il était revenu parce qu'il tenait sans doute à moi. Et même si je ne voulais pas me l'avouer, en mettant de côté toute ma rage, c'était la première personne qui avait voulu sympathiser avec moi, la première à revenir vers moi après avoir vu toutes les horribles choses dont j'étais capable. Je suis donc allée le prendre et le déposer dans une des nombreuses chambres du manoir. Le jour pointait le bout de son nez, je décidai donc d'aller dormir, de toute façon, il semblait parti pour dormir toute la journée. J'avais quand même pris soin de déposer une pomme sur son chevet pour quand il se réveillerait, n'étant pas sûre de l'être moi même. Quelques heures plus tard, il s'était introduit dans ma chambre. Je l'avais entendu arriver mais n'avait pas bougé. Son visage avait reprit des couleurs comparé à quand elle l'avait retrouvé et il semblait reposé. J'ai voulu continuer de jouer avec lui et mettait mes formes en valeur alors que je n'étais qu'en simple nuisette. Ça le gêna tellement qu'il bredouilla qu'il devait partir et c'était ce qu'il fit. Enfin... il s'enfuyait au triple galop plutôt. Malheureusement, il tomba sur mon garde manger, et blessé comme il l'était, il ne put bouger tellement la peur lui tournait les tripes. J'étais tellement déçue de sa réaction que je n'avais esquissé aucun geste pour le sauver. Je suis simplement restée dans mon lit, attendant qu'il ait la force de se relever et de partir, ce qu'il fit un bon moment après. Deuxième trahison. Celle-là était de trop. Quand je fus sûre qu'il soit partie, j'ai retourné tout le manoir. Je crois me souvenir avoir cassé pas mal de choses. J'étais tellement en colère que je ne pouvais plus me contrôler. J'avais envie de lui arracher la tête, de le noyer dans son propre sang, de le couper en morceau. Toutes les sortes de morts et de tortures passèrent par mon esprit à ce moment là. J'espérais qu'il mourrait dans la forêt comme un chien, que je ne reverrais plus jamais son visage.
Depuis ce jour, j'ai décidé que plus jamais je ne faiblirais devant lui. Plus jamais je n'aurais ne serait-ce qu'un geste sympathique envers sa personne. J'avais compris qu'il était comme tous les autres. Ce n'est qu'un imbécile, et encore, le mot est gentil. Aujourd'hui encore, la haine me noue les entrailles quand je repense à lui. Terry boot, un nom que je n'oublierai jamais.
Par rapport à cet histoire, il faut tout de même que je te parle du rêve que j'ai fait quand Terry était dans mon manoir. Je m'étais endormie et mon esprit fut emporté dans des rêves parsemés de douloureux souvenirs d'une ère lointaine. Ils n'étaient pas tristes, ni horribles. Non, ils étaient le vestige d'un bonheur depuis bien trop longtemps oublié. J'étais alors enfant, souriante et entourée de ma famille et des courtisans de celle-ci. Le voici, comme il m'est apparu : Une pièce illuminée, une douce musique, des bavardages et des rires incessants. Je tournoyais. Du haut de mon mètre 30, je tournoyais au rythme des violons, emportant dans ma danse mes longs cheveux blonds et ma longue robe rose sertie de nombreux rubis. De temps à autre, ma main passait de mon père à mon grand frère -à peine plus grand que moi de vingt centimètres- en passant par d'autres gentilshommes importants et étant aux ordres de ma famille. J'aurais voulu ne jamais m''arrêter de danser, que cette ivresse ne me quitte jamais. Malheureusement, tout ceci disparu au profit de ma sombre chambre. En un claquement de seconde, tout s'était écroulé. Ce fut si court et si long en même temps... mais cela m'a permis de mieux comprendre la vie que j'avais avant et de pouvoir revoir les visages de ceux que j'avais côtoyé durant toute mon enfance. Leurs visages étaient à nouveau gravés en moi, et j'espérais ne pas les oublier.
Pages 12 à 22
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| | | Alayna M. Adams
Date de naissance : 02/05/1991
Age : 33
Zodiaque :
| Sujet: Re: Journal d'Alayna M. Adams Mer 18 Jan 2012 - 20:28 | |
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| Contacts et relations Voilà quelque chose de déjà plus récent. J'arrive enfin à rattraper le temps et ainsi te narrer ce qui se passe en ce moment. Depuis quelques temps déjà, quelque chose a changé en moi. Laisse moi t'expliquer plus en détails. Premier jour de cours. J'arrivais à celui-ci en avance et put alors faire plus ample connaissance avec mon professeur. Je m'étais mis en tête de m'amuser un peu et ne tarda pas à le provoquer dans tous les sens du terme. Il ne se laissa pas faire -normal- et répliqua sans tarder à l'aide de son don qui consiste à absorber l'énergie de celui ou celle qu'il touche. Vraiment utile. Je m'en suis rendu compte quand j'ai commencé à sentir toute ma force vitale disparaître. C'est là que quelque chose à changé en moi. Je me sentais plus... humaine. Je n'avais jamais vraiment envié les humains, ni d'ailleurs apprécié, mais à ce moment là, mon cœur de glace fondit. Il était à nouveau chaud et cherchait la compagnie que je n'avais pas dans ma solitude. C'était... totalement étrange. A ce moment là, je m'étais immédiatement calmée. J'avais pris une décision : essayer d'être plus agréable avec mes semblables. J'ai commencé à me dire qu'après tout, quelqu'un sur qui s'appuyer était toujours utile. Ce n'était pas de la gentillesse, je m'étais juste rendu compte qu'il n'y avait que des points positifs à cela. S'ils pouvaient m'accepter j'étais -pas comme cet imbécile de renard- je ferais des efforts et alors, ils me serviront. Un plan s'était dessiné dans ma tête. Après tout, avec ce que je comptais accomplir dans les prochains temps, j'avais besoin d'alliés, de personnes de confiance, de pions pour m'aider dans ma quête de vengeance. Tu peux peut-être croire que je me cherche des excuses, que je ne veuille pas avouer que le contact des gens me manquent, mais ce n'est pas ça. Crois moi, je ne suis nullement intéressée par ce côté là. Depuis, ma vision de l'amitié a quelque peu évolué. J'ai rencontré Kiyosuké, mon premier contact. Sur le coup, c'était dur d'être sympathique, mais je réussissais à me détendre au fil du temps. Vînt ensuite Kida. Au vu des événements, nous avons à présent une relation quelque peu... spéciale. Ce n'est qu'un jeu, un service rendu. Nous nous faisons juste plaisir l'un à l'autre, nous nous délivrons. Quelques temps après, j'ai rencontré à nouveau Terry. Je passe rapidement ce moment là puisque je ne l'ai même pas écouté, il ne mérite plus ma considération. Néanmoins, pendant cet entrevu, il y avait une troisième personne. Je l'ai revue peu de temps après. C'est maintenant que ça devient intéressant. C'est aussi à ce moment que j'ai pu définir ce qu'était l'amitié pour moi. Les amis proviennent d'un désir égoïste. Ne pas être seul, pouvoir se confier, expérimenter, observer. Tout résultait de ce désir. Bien sûr, les deux premiers points ne s'appliquaient pas à moi. J'avais quand même compris que c'était important que je me tisse un réseau social, c'était bon pour mes plans. Je tirerai les ficelles dans l'ombre et alors, ils me seront utiles. Cela va de soi que n'importe qui ne sera pas sollicité. Je ne veux m'entourer que de personnes intéressantes. Chaque personne a des critères différents, et c'est ceux-ci qui m'aideront à déterminer qui je garderai à mes côtés. Très technique tout ça. Enfin bref, venons-en à la suite. Cette personne qui nous a surpris -Terry et moi- en train de gentiment se chamailler s'appelle en fait Silas. Le jour où nous avons fait connaissance, un coup de chance est arrivé. Nous parlions tranquillement quand tout à coup un bruit survint. C'était sa petite chose, sa fée, qui était assez mal au point. Il me suppliait de faire quelque chose. A ce moment, je réfléchissais à toute vitesse. Pourquoi le ferais-je? Qu'est ce que ça m'apporterait? C'est là que vint l'excellente idée. Si je sauvais son animal de compagnie, il aurait une énorme dette envers moi. C'était donc sur cette pensée que je sauvai sa chose. Nous avons un peu parlé, puis je suis partie. J'avais décidé de me la jouer gentille fille après l'avoir sauvée histoire de tromper un peu les apparences. Il me sera vraiment utile, je ne peux me permettre de le laisser filer. Pour l'instant, je ne peux rien faire. C'est encore trop tôt pour passer à l'action. Je dois attendre, comme je l'ai toujours fait jusqu'à maintenant. Pages 23 à 29
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| | | | Journal d'Alayna M. Adams | |
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