A l’arrivée, Kanzaki avait insisté pour payer la place de Casey, sachant qu’elle était affreusement têtue. Par la suite, ils entrèrent. Kanzaki était munie d’une carte du zoo, sachant qu’il était grand, mieux valait ne pas s’y perdre. Alors, ils commencèrent la visite. Kanzaki était presque émerveillée par ces espèces qu’elle n’avait encore jamais vu. Néanmoins, elle n’oubliait pas Casey. Tout ce qui lui passa par la tête. En vérité, elle avait la désagréable impression qu’elle l’ennuyait. Il était vrai qu’elle n’était pas très bavarde. C’est dans ces moments-là que le manque de sujet de discussion se faisait sentir. Il est vrai que précédent, lors de leur repas, il avait beaucoup parlé. Kanzaki avait l’impression de s’être confier, même si elle a très peu parlé d’elle. Mais même ainsi, elle pensait en avoir trop dit. Elle avait le don de se tourmenter elle-même. C’est donc pour cela qu’elle masquait ce tourment par ce qui l’entourait, notamment ce qui les entourent. Kanzaki voulait oublier la réalité, pensé à autre chose auprès de quelqu’un qui se préoccupait vraiment d’elle (malgré qu’ils se connaissent que depuis quelques heures), mais tout lui rappelait ce qu’elle n’accepte pas. Tout est réalité ici, c’est bien ça le pire. Au fond, elle savait qu’elle souciait toujours de ces « ennuies ».

L’odeur de la mer planait dans l’air, une odeur qui interpella Kanzaki. C’était étrangement familier puis à la fois normale. Curieuse elle prit le chemin de gauche, interpellant Casey pour lui indiquer où elle allait. En effet, après avoir suivi l’odeur, elle se retrouva devant une énormé cage ou se trouvait, d’après ce qu’elle lisait, un « Fenghuang », un phénix chinois paraissait-il. Et là, une grosse question : pourquoi avait-il l’odeur de la mer puisque c’est un oiseau ? En lisant attentivement le panneau, elle apprit que cette créature magique, ô combien rare, était endormi depuis maintenant 7 ans. Voilà quelque chose de peu communs. Elle voulut lire la suite des informations concernant l’animal quand soudain elle se souvint qu’elle n’était pas seule. Kanzaki détourna les yeux, observant Casey d’un air presque gêné.

« Il a la même odeur que la mer. Ça m’intrigue. »

Elle avait dit cela comme si elle cherchait quelque chose pour justifier son manque de parole. Kanzaki n’avait pas un odorat surdéveloppé, mais lorsqu’il s’agit d’un élément en rapport avec l’eau, elle savait sentir ces choses-là.